Pourquoi le travail est-il devenu absurde ?

Par Hubert Guillaud (sur internetactu).

[Toute ressemblance avec un nom de produit, d’organisation ou de personne existant serait purement fortuite.]

“L’anthropologue américain David Graeber (@davidgraeber) dans son livre Bullshit Jobs (Les Liens qui libèrent, 2018) nous rappelait combien la société moderne reposait sur notre propre aliénation. Il énumérait ces emplois à la con qui conduisent nombre d’entre nous à dédier notre vie à des tâches inutiles et sans intérêts. Une colonisation du vide, dont le seul but ne semble que d’asseoir chaque jour un peu plus le pouvoir financier… « La répartition du travail telle que nous la connaissons aujourd’hui n’a donc rien à voir avec de quelconques facteurs économiques, ni même avec la nature humaine. Elle répond exclusivement à des considérations politiques.”

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BILAN recours classification

#BalanceTaClassif, #BilanCPLRC

Les dés étaient pipés d’avance !

# Douze séances pour un piètre résultat

Bien que n’ayant pas signé l’accord classification, la CGT au travers de ses représentant-e-s à la CPLRC, a déployé toute son énergie pour rencontrer les collègues, les écouter, s’approprier leurs dossiers, monter pour chacun d’eux une stratégie de défense vis-à-vis de la Direction.

Nous sommes bien évidemment heureux que ce travail ait abouti favorablement pour 17 de nos collègues, mais tellement déçus pour les 41 dossiers qui n’ont pas obtenu gain de cause.

Le BILAN : 41 avis partagés (OS pour et Direction contre) et 17 avis favorables unanimes.
99 salariés de la DSI avaient entamé la procédure de recours à partir du 1er juillet 2018 tel que prévu par l’accord classification.

Résultats CPLRC

Malgré les pressions subies par la ligne managériale pour les décourager, 58 collègues sont allés jusqu’en CPLRC pour tenter de faire reconnaître leur emploi, en adéquation avec leurs activités. Alors que pour l’ensemble des 58 dossiers en recours, les activités majoritaires correspondaient à l’emploi demandé, les représentants de la Direction se sont livrés à des interprétations rocambolesques en fonction des différents cas. Soit « le salarié ne réalisait pas la totalité des activités de l’emploi », soit « il ne les réalisait pas de manière transverse », soit « il ne les réalisait pas assez en profondeur ». Bref un argumentaire téléguidé, auquel par moment eux-mêmes ne semblaient pas y croire !

Malgré le changement de DRH intervenu en décembre et toute la bonne volonté à nous écouter et à revoir avec la ligne managériale les dossiers, l’acharnement et l’égocentrisme de certains directeurs ont eu raison des 41 dossiers dont le recours a été refusé.

Au fil des séances, nous avons vite compris les 2 règles principales du repositionnement classification à la DSI :
– Un repositionnement en fonction de l’ancien coefficient et non des activités.
– Un repositionnement en fonction de l’organisation dans laquelle on exerce les activités.

Beaucoup d’architectes, ingénieurs et chefs de projet sont victimes des paliers 1 et 2 de la réorganisation. La Direction leur avait pourtant promis que le passage en pôle de compétences ne remettrait en cause ni leurs activités ni leur emploi. Ils se retrouvent aujourd’hui déclassifiés en analyste métier, chargé d’ingénierie technique ou chargé de relations utilisateurs. Des architectes ou ingénieurs diplômés et recrutés ces dernières années sur ces libellés d’emploi, contrat de travail à l’appui, ont été déclassifiés parce que leur coefficient d’embauche était inférieur à l’amplitude de l’emploi dans la nouvelle classification.

Au-delà de l’incompréhension, cette situation est ressentie par les agents concernés comme un désaveu, une humiliation. Cette forme de maltraitance génère une démotivation, qui pour les plus jeunes et les plus diplômés se traduira par des départs, et pour les plus anciens par des Risques Psycho Sociaux.

Même à la DG, qui n’est pas un exemple en soi, les salariés qui étaient en possession d’un document officiel de type fiche de paie, contrat de travail ou avenant au contrat de travail se sont vus corrigé leur positionnement sans avoir à saisir la CPLRC.

#Un scénario de transposition bien anticipé depuis le palier 1

Dès que le nouveau référentiel des métiers est apparu et que les premiers projets de classification sont sortis, la Direction de la DSI a vite compris qu’il risquait d’y avoir des soucis avec le positionnement de la ligne managériale devenu une filière à part entière. Trois catégories de managers (management de proximité, management intermédiaire et management supérieur) avec pour le management de proximité une amplitude limitée qui aurait placé nos N-3 hors amplitude.
La Direction a donc négocié avec la DG pour ne pas avoir de managers de proximité à la DSI mais uniquement du management intermédiaire et supérieur, déplafonnant ainsi la carrière des N-3 à 450 et N-2 à 525.

Bien entendu, tant mieux pour nos collègues managers dont le déroulement de carrière été déplafonné, mais malheureusement, avec la DG c’est du donnant-donnant. Il fallait bien reprendre de la main gauche ce qu’elle avait concédé de la main droite.
Voilà donc peut être l’explication pour laquelle une partie des architectes ont été déclassés Ingénieurs ou Analyste métier, une partie des ingénieurs déclassés en chargés d’ingénierie technique, chargés de test, concepteur développeur, une partie des chefs de projets en chargés de relations utilisateurs.

Pour tous les collègues dont le recours n’a pas abouti en CPLRC saisissez la CPNC tel que prévu par l’accord classification.

La CGT vous accompagnera dans cette démarche si vous le souhaitez.

Pôle Emploi à l’heure numérique


Fonctionnement interne, expériences utilisateurs, fracture numérique, illectronisme… Comment s’opère la transition numérique de Pôle Emploi ?

L’inspiration de Ken Loach à voir sur le Monde Diplo.

L’inquiétude des agents chez Bastamag.

Les points à négocier dans le cadre de la convention tripartite : ”

Au sujet de l’expérimentation du Journal de bord, l’Unédic affirme l’importance de veiller à ce que ce ne soit pas utilisé ou perçu comme un outil de contrôle. De même, elle insiste sur la nécessité de faciliter la tâche des chômeurs ayant des difficultés avec le numérique

“. Lire la suite sur LinkedIn.

Sur Libération : Radiations : «Pôle Emploi verse d’une main des indemnités et les reprend de l’autre»

Où va l’intelligence artificielle ? Un colloque CGT

Colloque CGT « Où va l’intelligence artificielle ? »

Mardi 6 novembre, la CGT organise un colloque sur l’Intelligence Artificielle, de 8h30 à 17h30, au siège de la CGT, 263, rue de Paris, à Montreuil.

Dans le cadre de cette journée, il s’agit d’interroger les enjeux de l’Intelligence Artificielle : quels développements et quelle utilisation de l’IA ? Quelle place pour l’intelligence humaine ? Quelles transformations du travail et de son organisation ? Quels nouveaux enjeux de formation ?

Qu’il s’agisse, en effet, des impacts sur le travail humain, les métiers et l’emploi ou des moyens que supposent le développement et la maîtrise de l’IA, plusieurs orientations sont possibles entre une IA au service du progrès, via par exemple la réduction du temps de travail ou, à l’inverse, une IA permettant la parcellisation du travail, les biais démocratiques ou l’accroissement des inégalités.

Tous les domaines seront affectés (santé, alimentation, communication, éducation, culture, transports, etc.) et la CGT considère que l’intervention citoyenne et salariée peut et doit changer le cours des choses car il existe bel et bien des alternatives aux modèles technologiques et économiques qui dominent aujourd’hui.

Cet événement sera l’occasion de préciser la vision et les propositions de la CGT en la matière, pour que progrès technologiques riment avec progrès humains, économiques, sociaux et environnementaux.

Notre réflexion, nos propositions et notre vision doivent s’étoffer et ce colloque entend y contribuer.