C’est quand qu’on arrête ?

Une très bonne synthèse de la réforme des retraites en BD (facile à lire) et qui n’omet aucun des aspects de la dite réforme (façon réforme de l’Assurance Chômage).

Ces derniers jours, j’ai voulu savoir ce qui nous attendait avec la réforme des retraites. Conclusion : le rapport Delevoye, c’est le coup final porté à la solidarité intergénérationnelle. J’explique pourquoi, en images.

C'est quand qu'on arrête (Emma).
La suite chez Emma.

Urgence sociale et environnementale, même combat !

Au cours de la semaine internationale pour le climat, du 20 au 27 septembre, la CGT se mobilise aux côtés des mouvements de jeunesse, des ONG et des autres syndicats, pour un développement humain durable.

La suite sur le site de la CGT.

Connaissez-vous la Loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) et son plan de mobilité ?

A voir avec vos conditions de travail et le respect de l’environnement.

#vélotaf

Vélotaf

Retraite: stoppons le projet de régression sociale

Le projet gouvernemental confié depuis près de 2 ans à Jean Paul Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites, prend forme. Ce dernier fait des annonces au coeur de la période estivale, après un simulacre de concertations orchestré pour détourner l’attention de la population sur les vraies raisons de cette nouvelle réforme régressive.

Au nom de « l’équité » personne ne sera épargné, actifs comme retraités toutes et tous perdants !

Le système Macron par points est injuste

Il est destiné à faire des économies sur le dos des salariés en accélérant la baisse de leurs pensions et en reculant l’âge d’accès à une retraite pleine et entière. La mise en place de nouvelles décotes recule l’âge réel de la retraite à 64 ans voire 65 ans.
Le retraité partant à l’âge légal de 62 ans, même avec une carrière complète (43 ans) verra sa pension amputée d’une décote de 10%.

C’est la fin de notre système de retraite calculé en trimestres et des mécanismes de solidarité

Aujourd’hui, 15 millions de retraités (sur les 16 que compte le pays) bénéficient d’au moins un dispositif de solidarité !
Dans un système à points, il n’y a pas de périodes retenues mais non cotisées comme dans un système par annuité. Tous les aléas de la vie professionnelle ont un impact sur la retraite et nécessitent d’être compensés, avec le risque que la compensation soit insuffisante. Par exemple avant de pouvoir bénéficier de points retraite couvrant les périodes de maladie, d’invalidité… Il faudra décompter une période de carence plus ou moins longue : 30 jours perdus pour un arrêt maladie.

Petits boulots = petits salaires = petites retraites !

Avec les points, les pensions vont chuter de 10 à 30% : les mauvaises années vont être comptabilisées (les plus petits salaires, le temps partiel subi, les périodes de chômage ou de précarité…), en lieu et place des meilleures années actuellement.

C’est donc bien une double peine pour les femmes, les malades ou invalides, les jeunes précaires ou les privés d’emploi !

Le régime universel par points, c’est la disparition des 42 régimes de bases et complémentaires existants, qui prennent en compte toutes les spécificités professionnelles et réparent les inégalités ou les contraintes particulières des différents métiers.

C’est surtout la suppression des dispositifs de départ anticipés liés à la pénibilité pour de nombreux travailleurs. Avec ce système, la retraite redeviendra l’antichambre de la mort pour celles et ceux dont l’espérance de vie est réduite par leurs métiers.

Un système par points au service de la finance au détriment des retraités

Ce système de retraite s’inscrit dans un projet de société construit sur le modèle libéral : il met en place un mécanisme purement gestionnaire et comptable de la retraite.

Les points acquis pendant la vie professionnelle ne garantiront pas un niveau de pension suffisant.

La valeur du point au moment de la retraite sera tributaire de la conjoncture économique ou démographique, et sera-t-elle décidée à Bercy ou à Bruxelles ?

Cela peut changer et donc baisser chaque année.

Les pensions ne seront plus déterminées en référence aux salaires, mais dépendront de la situation économique du pays. En cas de récession économique ou d’explosion du nombre de départs à la retraite, le point baissera et la pension sera plus faible. En Allemagne ou en Suède où un tel système existe, le montant des retraites a baissé fortement et rapidement (92% des suédoises ont déjà perdu).

La retraite de demain se construit dès aujourd’hui

Pour la CGT, il faut au contraire préserver et améliorer notre modèle social. Pour gagner de meilleures retraites, il faut augmenter les financements assis sur les cotisations sociales, part de notre salaire socialisé.

Ensemble, nous devons exiger :

    Des droits garantissant dans tous les secteurs professionnels la possibilité d’un départ dès 60 ans,
    Une pension d’au moins 75 % du revenu net d’activité (pour une carrière complète) sans que celle-ci ne puisse être inférieure au SMIC. La ré indexation des retraites sur le salaire annuel moyen et non sur l’inflation, facteur de décrochage de pouvoir d’achat entre les actifs et les retraités.
    La reconnaissance de la pénibilité au travail cette dernière ne devant pas être une fatalité. L’aménagement des fins de carrières avec un droit à un départ anticipé à la retraite à taux plein à 55 ans voire 50 ans pour les métiers les plus pénibles est la garantie d’une espérance de vie en bonne santé pour toutes et tous.
    La prise en compte pour les jeunes des années d’études, de formation et de recherche du 1er emploi.

    La suppression des exonérations de cotisations sociales (dont la transformation du CICE en exonérations) pour dégager 20 milliards d’euros supplémentaires pour le financement des retraites

    L’égalité salariale entre les femmes et les hommes c’est 6,5 milliards d’euros pour les retraites.

Pour gagner de meilleures retraites, de meilleurs salaires, des services publics pour tous et partout, Mobilisons-nous le 24 septembre.

Le tract (format pdf) : retraites-24092019

Le dossier de l’UGICT.

Signez vite la pétition intersyndicale contre la dégressivité des allocations chômage

Le gouvernement a annoncé la dégressivité et le plafonnement des allocations chômage pour les cadres. Concrètement, cela signifie que pour celles et ceux qui ne retrouveront pas immédiatement de travail, le montant des allocations chômage baissera et ne leur permettra plus de maintenir leur niveau de vie.

J’agis

Cadres ou non, cette situation nous concerne tous et toutes car une fois expérimentée, n’en doutons pas, la dégressivité sera étendue à tous les autres salariés au prétexte de l’équité.

Pour justifier cette mesure, le gouvernement prétend que les cadres sont des favorisés, et que le montant « trop généreux » de leurs allocations chômage ne les incite pas à chercher un travail. Stigmatiser les cadres alors qu’on refuse de rétablir l’Impôt Sur la Fortune, la ficelle est un peu grosse.

Mais c’est surtout complètement faux. Le gouvernement a déjà mis en place depuis janvier la suspension des allocations chômage après 2 refus d’une offre d’emploi, y compris si les emplois proposés étaient à un salaire bien inférieur à celui perçu antérieurement et très éloignés géographiquement. Donc la pression est déjà énorme et les mécanismes existent déjà pour forcer les personnes privées d’emploi à accepter n’importe quoi.

C’est aussi « oublier » que les cadres étant peu au chômage, leurs cotisations représentent 42% des ressources du régime et leurs allocations comptent seulement pour 15% des dépenses. La dégressivité et le plafonnement des allocations des cadres dégagera donc peu d’économies. Par contre, les chiffrages de l’UNEDIC démontrent que mettre à contribution les cadres dirigeants et instaurer des cotisations chômage sur la part des salaires supérieurs à 13 500€ permettrait de dégager 700 millions d’euros de recettes supplémentaires et concernerait d’abord les grandes entreprises qui concentrent les plus hauts salaires.

L’enjeu, c’est la conception même du régime d’assurance chômage et cela concerne l’ensemble des salariés.

En plafonnant les allocations, on passe d’un régime donnant droit au maintien du niveau de vie des salariés à un système de filet de sécurité minimum avec des indemnités plafonnées et conditionnées. Résultat : pour maintenir leur niveau de vie, celles et ceux qui en ont les moyens financiers seront renvoyés vers les assureurs. On passe ainsi de droits acquis par les cotisations et dus aux salariés à des aides sociales consenties au nom de la solidarité nationale et devant être « méritées » donc conditionnées. Cadres, retraités ou fonctionnaires, les plus gros contributeurs seront aussi ceux qui bénéficieront le moins du système. C’est ainsi que l’on organise le « ras le bol fiscal » et que l’on fabrique l’« assistanat ». Rien de tel pour diviser le salariat.

Cadres, nous refusons de servir de boucs émissaires et de poissons pilotes pour déstructurer le régime. Nous voulons continuer à financer et bénéficier d’un système de protection sociale solidaire ! Salariés, nous signons cette pétition pour défendre notre modèle de protection sociale solidaire, qui protège mieux les plus démunis parce qu’il est financé et bénéficie par l’ensemble du salariat.

Signer la pétition

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Pétition soutenue par :
Sophie Binet et Marie-José Kotlicki, cosecrétaires générales de l’UGICT-CG
François Hommeril, président de la CFE-CGC et Jean-François Foucard, Secrétaire National Emploi-formation de la CFE-CGC, négociateur assurance chômage

Le 19 mars, l’hiver, c’est fini ! Place au printemps !

Exonération de la taxe d’habitation, négociation sur l’assurance chômage, déploiement du management par le ratio économique, question de la hausse du pouvoir d’achat…

Depuis plusieurs mois, gouvernement et patronat mènent de concert un « cadre bashing », une véritable campagne de dénigrement médiatique.

Est-ce que ce « cadre bashing » apporte de réelles réponses en termes d’améliorations des conditions de travail, de hausse des salaires, d’accès à des services publics de qualités et de proximité, de lutte contre le chômage ?

Pour les Ingés Cadres Techs CGT c’est clairement NON, et voici quelques raisons de se mobiliser le 19 mars 2019.

La suite

Effectifs Pole Emploi : il faut cesser l’hémorragie !

Paris, le 22 février 2019

La loi de Finances 2019 a confirmé la disparition de plus de 800 Équivalents Temps Plein (ETP), soit l’équivalent de près de 1300 postes sur l’ensemble des établissements.
Il s’agira de la 2eme année consécutive de baisse d’effectifs après 2018 : l’expertise commanditée par le CCE de Pôle Emploi a permis de mettre en évidence que Pôle Emploi a perdu 843 ETP en septembre 2018 (dont plus de 425 rien que sur les CDI)… Ce qui est bien au-delà de la « légère » baisse annoncée initialement par la Direction et des 297 ETPT demandés par le gouvernement.

La tendance à la baisse de nos effectifs s’accentue, les tailles de portefeuilles restent à des niveaux pléthoriques, la gestion des attentes progresse, la surcharge de travail explose pour le management de proximité, les fonctions support sont de moins en moins nombreuses pour assumer une charge de travail qui ne diminue pas… jusqu’où ira cette hémorragie ?

=> Cette situation de tension a été également relevée par les récentes conclusions de la mission parlementaire de la commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale : elle demande qu’on accorde à Pôle emploi des moyens supplémentaires et juge indispensable de cesser l’hémorragie d’effectifs.

C’est la raison pour laquelle nous continuons notre mobilisation auprès des députés et sénateurs. Les craintes véhiculées par la Ministre du travail en mai 2018 de voir les effectifs de Pôle emploi réduits de plus de 4000 postes restent plus que jamais d’actualité !

C’est pourquoi l’intersyndicale Pôle emploi estime indispensable de continuer ce combat en maintenant la pression sur le gouvernement, les parlementaires et la Direction de Pôle emploi par une nouvelle journée de grève.

Ce sont les emplois de demain, nos emplois, qu’il s’agit de défendre !

Faisons tout pour garantir les services et missions de demain pour éviter d’éventuelles stratégies visant à augmenter le recours à des opérateurs privés et à la sous-traitance.

Pour nos emplois, nos missions, nos salaires et nos conditions de travail
TOUTES ET TOUS EN GREVE LE 19 MARS

Il va falloir rendre des comptes… (tract d’appel à la grève du 5 février 2019)

Face au mécontentement populaire qui pose la question de la justice fiscale et de la rémunération du travail, le gouvernement fait du zèle pour éviter que le patronat et les actionnaires ne soient montrés du doigt. Le débat est biaisé et les mesures annoncées sont toutes aux frais du contribuable, jamais des patrons.

Face à la puissance de l’argent, nous devons construire la puissance du nombre ! C’est le seul moyen d’imposer les vrais sujets. Que ce soit par la rue, l’occupation les ronds-points, ou par les négociations d’entreprise, les employeurs et les actionnaires ne rendront de comptes que s’ils y sont contraints. L’Ugict, la CGT des ingés, cadres et TAM, décrypte les raisons de la colère…
[La suite]