BILAN recours classification

#BalanceTaClassif, #BilanCPLRC

Les dés étaient pipés d’avance !

# Douze séances pour un piètre résultat

Bien que n’ayant pas signé l’accord classification, la CGT au travers de ses représentant-e-s à la CPLRC, a déployé toute son énergie pour rencontrer les collègues, les écouter, s’approprier leurs dossiers, monter pour chacun d’eux une stratégie de défense vis-à-vis de la Direction.

Nous sommes bien évidemment heureux que ce travail ait abouti favorablement pour 17 de nos collègues, mais tellement déçus pour les 41 dossiers qui n’ont pas obtenu gain de cause.

Le BILAN : 41 avis partagés (OS pour et Direction contre) et 17 avis favorables unanimes.
99 salariés de la DSI avaient entamé la procédure de recours à partir du 1er juillet 2018 tel que prévu par l’accord classification.

Résultats CPLRC

Malgré les pressions subies par la ligne managériale pour les décourager, 58 collègues sont allés jusqu’en CPLRC pour tenter de faire reconnaître leur emploi, en adéquation avec leurs activités. Alors que pour l’ensemble des 58 dossiers en recours, les activités majoritaires correspondaient à l’emploi demandé, les représentants de la Direction se sont livrés à des interprétations rocambolesques en fonction des différents cas. Soit « le salarié ne réalisait pas la totalité des activités de l’emploi », soit « il ne les réalisait pas de manière transverse », soit « il ne les réalisait pas assez en profondeur ». Bref un argumentaire téléguidé, auquel par moment eux-mêmes ne semblaient pas y croire !

Malgré le changement de DRH intervenu en décembre et toute la bonne volonté à nous écouter et à revoir avec la ligne managériale les dossiers, l’acharnement et l’égocentrisme de certains directeurs ont eu raison des 41 dossiers dont le recours a été refusé.

Au fil des séances, nous avons vite compris les 2 règles principales du repositionnement classification à la DSI :
– Un repositionnement en fonction de l’ancien coefficient et non des activités.
– Un repositionnement en fonction de l’organisation dans laquelle on exerce les activités.

Beaucoup d’architectes, ingénieurs et chefs de projet sont victimes des paliers 1 et 2 de la réorganisation. La Direction leur avait pourtant promis que le passage en pôle de compétences ne remettrait en cause ni leurs activités ni leur emploi. Ils se retrouvent aujourd’hui déclassifiés en analyste métier, chargé d’ingénierie technique ou chargé de relations utilisateurs. Des architectes ou ingénieurs diplômés et recrutés ces dernières années sur ces libellés d’emploi, contrat de travail à l’appui, ont été déclassifiés parce que leur coefficient d’embauche était inférieur à l’amplitude de l’emploi dans la nouvelle classification.

Au-delà de l’incompréhension, cette situation est ressentie par les agents concernés comme un désaveu, une humiliation. Cette forme de maltraitance génère une démotivation, qui pour les plus jeunes et les plus diplômés se traduira par des départs, et pour les plus anciens par des Risques Psycho Sociaux.

Même à la DG, qui n’est pas un exemple en soi, les salariés qui étaient en possession d’un document officiel de type fiche de paie, contrat de travail ou avenant au contrat de travail se sont vus corrigé leur positionnement sans avoir à saisir la CPLRC.

#Un scénario de transposition bien anticipé depuis le palier 1

Dès que le nouveau référentiel des métiers est apparu et que les premiers projets de classification sont sortis, la Direction de la DSI a vite compris qu’il risquait d’y avoir des soucis avec le positionnement de la ligne managériale devenu une filière à part entière. Trois catégories de managers (management de proximité, management intermédiaire et management supérieur) avec pour le management de proximité une amplitude limitée qui aurait placé nos N-3 hors amplitude.
La Direction a donc négocié avec la DG pour ne pas avoir de managers de proximité à la DSI mais uniquement du management intermédiaire et supérieur, déplafonnant ainsi la carrière des N-3 à 450 et N-2 à 525.

Bien entendu, tant mieux pour nos collègues managers dont le déroulement de carrière été déplafonné, mais malheureusement, avec la DG c’est du donnant-donnant. Il fallait bien reprendre de la main gauche ce qu’elle avait concédé de la main droite.
Voilà donc peut être l’explication pour laquelle une partie des architectes ont été déclassés Ingénieurs ou Analyste métier, une partie des ingénieurs déclassés en chargés d’ingénierie technique, chargés de test, concepteur développeur, une partie des chefs de projets en chargés de relations utilisateurs.

Pour tous les collègues dont le recours n’a pas abouti en CPLRC saisissez la CPNC tel que prévu par l’accord classification.

La CGT vous accompagnera dans cette démarche si vous le souhaitez.

Reprendre le travail après un burn-out, un long cheminement émotionnel

Le burn-out, en lien avec un stress chronique et parfois aigu, se traduit par une grande fatigue émotionnelle, un cynisme vis-à-vis de son activité et une dilution du sentiment d’accomplissement au travail. Le syndrome d’épuisement professionnel se manifeste en conséquence à la fois par une érosion de l’engagement (en réaction à l’épuisement), une érosion des sentiments (à mesure que le cynisme s’installe) et une érosion de l’adéquation entre le poste et le travailleur (vécu comme une crise personnelle).

La suite.

Le 19 mars, l’hiver, c’est fini ! Place au printemps !

Exonération de la taxe d’habitation, négociation sur l’assurance chômage, déploiement du management par le ratio économique, question de la hausse du pouvoir d’achat…

Depuis plusieurs mois, gouvernement et patronat mènent de concert un « cadre bashing », une véritable campagne de dénigrement médiatique.

Est-ce que ce « cadre bashing » apporte de réelles réponses en termes d’améliorations des conditions de travail, de hausse des salaires, d’accès à des services publics de qualités et de proximité, de lutte contre le chômage ?

Pour les Ingés Cadres Techs CGT c’est clairement NON, et voici quelques raisons de se mobiliser le 19 mars 2019.

La suite

Des lettres types gratuites et personnalisables sur Service-public.fr

Demande de congé parental dans le secteur privé ou dans la fonction publique, notification de départ à la retraite du salarié, lettre de démission du salarié, attestation d’hébergement ou encore attestation sur l’honneur. Vous avez besoin de rédiger une lettre ou une attestation pour effectuer une démarche ? Savez-vous que vous pouvez utiliser des lettres types gratuites et personnalisables depuis Service-public.fr ?

Effectifs Pole Emploi : il faut cesser l’hémorragie !

Paris, le 22 février 2019

La loi de Finances 2019 a confirmé la disparition de plus de 800 Équivalents Temps Plein (ETP), soit l’équivalent de près de 1300 postes sur l’ensemble des établissements.
Il s’agira de la 2eme année consécutive de baisse d’effectifs après 2018 : l’expertise commanditée par le CCE de Pôle Emploi a permis de mettre en évidence que Pôle Emploi a perdu 843 ETP en septembre 2018 (dont plus de 425 rien que sur les CDI)… Ce qui est bien au-delà de la « légère » baisse annoncée initialement par la Direction et des 297 ETPT demandés par le gouvernement.

La tendance à la baisse de nos effectifs s’accentue, les tailles de portefeuilles restent à des niveaux pléthoriques, la gestion des attentes progresse, la surcharge de travail explose pour le management de proximité, les fonctions support sont de moins en moins nombreuses pour assumer une charge de travail qui ne diminue pas… jusqu’où ira cette hémorragie ?

=> Cette situation de tension a été également relevée par les récentes conclusions de la mission parlementaire de la commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale : elle demande qu’on accorde à Pôle emploi des moyens supplémentaires et juge indispensable de cesser l’hémorragie d’effectifs.

C’est la raison pour laquelle nous continuons notre mobilisation auprès des députés et sénateurs. Les craintes véhiculées par la Ministre du travail en mai 2018 de voir les effectifs de Pôle emploi réduits de plus de 4000 postes restent plus que jamais d’actualité !

C’est pourquoi l’intersyndicale Pôle emploi estime indispensable de continuer ce combat en maintenant la pression sur le gouvernement, les parlementaires et la Direction de Pôle emploi par une nouvelle journée de grève.

Ce sont les emplois de demain, nos emplois, qu’il s’agit de défendre !

Faisons tout pour garantir les services et missions de demain pour éviter d’éventuelles stratégies visant à augmenter le recours à des opérateurs privés et à la sous-traitance.

Pour nos emplois, nos missions, nos salaires et nos conditions de travail
TOUTES ET TOUS EN GREVE LE 19 MARS

Réforme des retraites, pourquoi partir à 62 ans va se compliquer ?

C’est le top départ vers une énième réforme des retraites avec en ligne de mire, la fusion Agirc-Arrco dès 2019 et ses conséquences pour les salariés et les cadres. Comparatif régime de retraite actuel et ce que prévoit la réforme notamment sur l’âge légal de 62 ans.
La suite sur L”Huma (qui a besoin de lecteurs…).

Un autre article sur le site de La Tribune : “Il était possible de penser que la révolte des gilets jaunes sonnerait le glas de la réforme des retraites mais l’exécutif fait le choix de persévérer en reprenant son slogan publicitaire : « pour une retraite plus simple, plus juste pour tous » (Dossier de presse 10 octobre 2018). Comme le disait Shakespeare dans Macbeth, un serpent peut se dissimuler sous l’aspect de la fleur innocente.”