Où va l’intelligence artificielle ? Un colloque CGT

Colloque CGT « Où va l’intelligence artificielle ? »

Mardi 6 novembre, la CGT organise un colloque sur l’Intelligence Artificielle, de 8h30 à 17h30, au siège de la CGT, 263, rue de Paris, à Montreuil.

Dans le cadre de cette journée, il s’agit d’interroger les enjeux de l’Intelligence Artificielle : quels développements et quelle utilisation de l’IA ? Quelle place pour l’intelligence humaine ? Quelles transformations du travail et de son organisation ? Quels nouveaux enjeux de formation ?

Qu’il s’agisse, en effet, des impacts sur le travail humain, les métiers et l’emploi ou des moyens que supposent le développement et la maîtrise de l’IA, plusieurs orientations sont possibles entre une IA au service du progrès, via par exemple la réduction du temps de travail ou, à l’inverse, une IA permettant la parcellisation du travail, les biais démocratiques ou l’accroissement des inégalités.

Tous les domaines seront affectés (santé, alimentation, communication, éducation, culture, transports, etc.) et la CGT considère que l’intervention citoyenne et salariée peut et doit changer le cours des choses car il existe bel et bien des alternatives aux modèles technologiques et économiques qui dominent aujourd’hui.

Cet événement sera l’occasion de préciser la vision et les propositions de la CGT en la matière, pour que progrès technologiques riment avec progrès humains, économiques, sociaux et environnementaux.

Notre réflexion, nos propositions et notre vision doivent s’étoffer et ce colloque entend y contribuer.

Bullshit Jobs (Job à la con)

Description

“Considéré comme l’un des penseurs les plus importants de ce début  de siècle, David Graeber revient après cinq ans d’enquête pour analyser  la notion de Bullshit job ou « Job à la con », née sous sa plume et qui a fait le tour du monde.

L’auteur du succès de librairie Dette : 5000 ans d’histoire, postule  ici que la société moderne repose sur l’aliénation de la vaste majorité  des travailleurs de bureau qui sont amenés à dédier leur vie à des  tâches inutiles et sans réel intérêt, tout en ayant pleinement  conscience de la superficialité de leur contribution à la société.

En effet, alors que le progrès technologique a toujours été vu comme  l’horizon d’une libération du travail, ce phénomène désignant des  emplois vides de sens, inutiles ou superficiels concerne un nombre de  plus en plus important de travailleurs…

Un ouvrage salvateur et lumineux !”

Retrouvez l’ensemble des émissions par ici, et une conférence au Collège de France.

Un favoritisme fiscal que rien ne justifie

Le fléau de l’assistanat

Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, zones franches, exonération de la taxe foncière, facilités comptables, niches et allégements en tous genres : au fil des décennies, les pouvoirs publics ont taillé un environnement fiscal et réglementaire sur mesure pour le patronat, sans aucune contrepartie. L’État-providence fonctionne donc très bien… pour les entreprises.

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GRÉVE DU 22 MAI : Une mobilisation qui doit s’amplifier

Même si la mobilisation a été nettement plus importante que lors des mouvements interprofessionnels de ces dernières semaines, celle-ci est en deçà de l’enjeu pour l’avenir de Pôle emploi.

Nous devons la considérer comme une première étape d’un processus à construire dans les semaines à venir.

Comme dans tous les préavis de grève que nous déposons, nous avons demandé une rencontre au DG pour porter nos revendications. Il semblerait que seule la CGT ait fait cette demande.

La Direction Générale nous a convié à une rencontre le 22 mai et nous en avons informé les autres organisations syndicales.

Lors de cette entrevue, nos interlocuteurs (DGARH et DRS) ont rappelé que la question des effectifs n’est pas un tabou et admis qu’il y avait bien une réelle menace de baisse de ceux-ci, même si le chiffre de 4000 postes n’est pas confirmé. Des discussions avec les ministères de tutelle sont en cours concernant le plafond d’emploi.

Dans ce cadre, des « gains de productivité » seront recherchés par la dématérialisation et la sous-traitance.

La CGT a rappelé que le chômage ne baissait pas mais se transformait (même si le nombre de DE en catégorie A a légèrement baissé, celui des catégories B et C a largement augmenté) et que le réseau ne sera pas en capacité d’absorber les nouvelles charges, à plus forte raison avec l’augmentation prévue du nombre de contrôleurs.

Nous avons réaffirmé fortement que pas un seul poste n’est en trop à Pôle emploi.

Depuis plusieurs mois, à nos demandes à la direction pour qu’une solution soit trouvée afin de  compenser le jour de carence imposé aux agents publics, la DG a systématiquement opposé le veto des tutelles. Or, la Poste vient de signer un accord NAO intégrant la compensation de celui-ci pour les fonctionnaires, accord que nous avons remis lors de cette entrevue. Sur cette base nous avons demandé la mise en place de cette mesure pour les agents publics de Pôle emploi et la ré ouverture des NAO.

Si la DG a pris l’engagement d’étudier cet accord, elle nous a indiqué que cela ne pourra pas entrainer la réouverture des NAO.

La suppression des milliers de postes prévue à Pôle emploi s’inscrit dans les politiques d’austérité et dans la casse des Services Publics définis par le plan « Cap 2022 ». Même si un mouvement spécifique n’est pas à exclure, les agents de Pôle emploi ne gagneront pas seuls. Nous devons continuer à nous battre avec l’ensemble de la fonction publique et avec les secteurs aujourd’hui en lutte et participer massivement à toutes les initiatives qui permettront de mettre en échec ces politiques gouvernementales.