Le débat parlementaire commence, les vacances aussi restons mobilisé.es !
Le tract en pdf.
« Ne copiez pas le modèle suédois » : Stephan, menuisier de 65 ans pas encore à la retraite
Le débat parlementaire commence, les vacances aussi restons mobilisé.es !
Le tract en pdf.
« Ne copiez pas le modèle suédois » : Stephan, menuisier de 65 ans pas encore à la retraite
Pourquoi vouloir adhérer à un syndicat et porter les valeurs de la CGT ?
Retrouvez toutes nos communications et plus encore sur notre site spécial élections professionnelles 2019.
Le projet gouvernemental confié depuis près de 2 ans à Jean Paul Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites, prend forme. Ce dernier fait des annonces au coeur de la période estivale, après un simulacre de concertations orchestré pour détourner l’attention de la population sur les vraies raisons de cette nouvelle réforme régressive.
Au nom de « l’équité » personne ne sera épargné, actifs comme retraités toutes et tous perdants !
Le système Macron par points est injuste
Il est destiné à faire des économies sur le dos des salariés en accélérant la baisse de leurs pensions et en reculant l’âge d’accès à une retraite pleine et entière. La mise en place de nouvelles décotes recule l’âge réel de la retraite à 64 ans voire 65 ans.
Le retraité partant à l’âge légal de 62 ans, même avec une carrière complète (43 ans) verra sa pension amputée d’une décote de 10%.
C’est la fin de notre système de retraite calculé en trimestres et des mécanismes de solidarité
Aujourd’hui, 15 millions de retraités (sur les 16 que compte le pays) bénéficient d’au moins un dispositif de solidarité !
Dans un système à points, il n’y a pas de périodes retenues mais non cotisées comme dans un système par annuité. Tous les aléas de la vie professionnelle ont un impact sur la retraite et nécessitent d’être compensés, avec le risque que la compensation soit insuffisante. Par exemple avant de pouvoir bénéficier de points retraite couvrant les périodes de maladie, d’invalidité… Il faudra décompter une période de carence plus ou moins longue : 30 jours perdus pour un arrêt maladie.
Petits boulots = petits salaires = petites retraites !
Avec les points, les pensions vont chuter de 10 à 30% : les mauvaises années vont être comptabilisées (les plus petits salaires, le temps partiel subi, les périodes de chômage ou de précarité…), en lieu et place des meilleures années actuellement.
C’est donc bien une double peine pour les femmes, les malades ou invalides, les jeunes précaires ou les privés d’emploi !
Le régime universel par points, c’est la disparition des 42 régimes de bases et complémentaires existants, qui prennent en compte toutes les spécificités professionnelles et réparent les inégalités ou les contraintes particulières des différents métiers.
C’est surtout la suppression des dispositifs de départ anticipés liés à la pénibilité pour de nombreux travailleurs. Avec ce système, la retraite redeviendra l’antichambre de la mort pour celles et ceux dont l’espérance de vie est réduite par leurs métiers.
Un système par points au service de la finance au détriment des retraités
Ce système de retraite s’inscrit dans un projet de société construit sur le modèle libéral : il met en place un mécanisme purement gestionnaire et comptable de la retraite.
Les points acquis pendant la vie professionnelle ne garantiront pas un niveau de pension suffisant.
La valeur du point au moment de la retraite sera tributaire de la conjoncture économique ou démographique, et sera-t-elle décidée à Bercy ou à Bruxelles ?
Cela peut changer et donc baisser chaque année.
Les pensions ne seront plus déterminées en référence aux salaires, mais dépendront de la situation économique du pays. En cas de récession économique ou d’explosion du nombre de départs à la retraite, le point baissera et la pension sera plus faible. En Allemagne ou en Suède où un tel système existe, le montant des retraites a baissé fortement et rapidement (92% des suédoises ont déjà perdu).
La retraite de demain se construit dès aujourd’hui
Pour la CGT, il faut au contraire préserver et améliorer notre modèle social. Pour gagner de meilleures retraites, il faut augmenter les financements assis sur les cotisations sociales, part de notre salaire socialisé.
Ensemble, nous devons exiger :
La suppression des exonérations de cotisations sociales (dont la transformation du CICE en exonérations) pour dégager 20 milliards d’euros supplémentaires pour le financement des retraites
L’égalité salariale entre les femmes et les hommes c’est 6,5 milliards d’euros pour les retraites.
Pour gagner de meilleures retraites, de meilleurs salaires, des services publics pour tous et partout, Mobilisons-nous le 24 septembre.
Le gouvernement présentera la réforme de l’assurance-chômage le 17 juin. Au menu : bonus-malus sur les cotisations chômage patronales pour freiner l’abus des contrats courts, dégressivité des allocations pour les hauts revenus mais aussi durcissement des conditions d’accès à l’indemnisation. Il faudra avoir travaillé l’équivalent de six mois durant les 24 mois précédents au lieu de quatre mois durant 28 mois actuellement.
La suite sur le site des Échos.
“Les conséquences des inégalités sont énormes : on y trouve plus d’homicides, plus de gens en prison, plus d’obèses dans les sociétés inégalitaires. Les effets de l’inégalité sont connus sur les pauvres mais ce que l’on sait moins, c’est que les gens riches dans un pays inégalitaire sont également touchés par ces maux.”
Ou la suite par ici.
Dans le cadre de cette journée, il s’agit d’interroger les enjeux de l’Intelligence Artificielle : quels développements et quelle utilisation de l’IA ? Quelle place pour l’intelligence humaine ? Quelles transformations du travail et de son organisation ? Quels nouveaux enjeux de formation ?
Qu’il s’agisse, en effet, des impacts sur le travail humain, les métiers et l’emploi ou des moyens que supposent le développement et la maîtrise de l’IA, plusieurs orientations sont possibles entre une IA au service du progrès, via par exemple la réduction du temps de travail ou, à l’inverse, une IA permettant la parcellisation du travail, les biais démocratiques ou l’accroissement des inégalités.
Tous les domaines seront affectés (santé, alimentation, communication, éducation, culture, transports, etc.) et la CGT considère que l’intervention citoyenne et salariée peut et doit changer le cours des choses car il existe bel et bien des alternatives aux modèles technologiques et économiques qui dominent aujourd’hui.
Cet événement sera l’occasion de préciser la vision et les propositions de la CGT en la matière, pour que progrès technologiques riment avec progrès humains, économiques, sociaux et environnementaux.
Notre réflexion, nos propositions et notre vision doivent s’étoffer et ce colloque entend y contribuer.