Le jeudi 5 décembre, nous étions 1,5 millions dans la rue :
Amplifions le bras de fer demain MARDI 10 DÉCEMBRE dans les manifestations !
La carte des rdv.
Scandaleux : le gouvernement nous parle d’une retraite solidaire et juste mais en fait depuis le début, c’est pour encore s’en mettre plein les poches !
En mars 2019 ? la CGT dénonçait les rapprochements du gouvernement avec la Sté Américaine BlackRock de fonds de pension … (sur Youtube)
NE LAISSONS PAS LES FINANCIERS PRENDRE LA MAIN SUR NOS RETRAITES !
Comment comprendre la réforme des retraites si vous n’avez pas « suivi » ? (sur le site de l’UGICT)
Pour écouter Philippe Martinez sur France Inter. (Service Public, qui doit plus avec moins…)
Ensemble nous sommes plus fort !
Et si vous voulez vous donnez une meilleure idée de ce qui vous attend sur la retraite.lol !
Les élections à Pôle emploi DSI approchent à grands pas. Une nouvelle vidéo de vos élu.es qui expliquent le travail accompli et l’importance de renforcer le vote CGT pour les prochaines élections.
Au cours de la semaine internationale pour le climat, du 20 au 27 septembre, la CGT se mobilise aux côtés des mouvements de jeunesse, des ONG et des autres syndicats, pour un développement humain durable.
Dans sa déclaration de politique générale le 12 juin 2019, devant l’Assemblée nationale, le Premier ministre, Édouard Philippe, a confirmé le projet de réformer le système de retraites avant la fin de l’année. On le savait déjà, le gouvernement entend changer de fond en comble le système en instaurant un régime par points applicable à tous. Comme l’accumulation de points se fera sur l’ensemble de la carrière professionnelle de chacun, il est impossible d’échapper à une baisse des pensions, surtout pour ceux et celles qui auront eu des parcours de précarité, de chômage, de temps partiel, etc. Cette baisse des pensions individuelles se fera d’autant plus que la part des pensions dans le PIB est figée pour toujours autour du pourcentage actuel de 13,8 % et que les pensions ne seront indexées au mieux que sur les prix et non pas sur les salaires et sur l’évolution de la production.
Le gouvernement a annoncé la dégressivité et le plafonnement des allocations chômage pour les cadres. Concrètement, cela signifie que pour celles et ceux qui ne retrouveront pas immédiatement de travail, le montant des allocations chômage baissera et ne leur permettra plus de maintenir leur niveau de vie.
Cadres ou non, cette situation nous concerne tous et toutes car une fois expérimentée, n’en doutons pas, la dégressivité sera étendue à tous les autres salariés au prétexte de l’équité.
Pour justifier cette mesure, le gouvernement prétend que les cadres sont des favorisés, et que le montant « trop généreux » de leurs allocations chômage ne les incite pas à chercher un travail. Stigmatiser les cadres alors qu’on refuse de rétablir l’Impôt Sur la Fortune, la ficelle est un peu grosse.
Mais c’est surtout complètement faux. Le gouvernement a déjà mis en place depuis janvier la suspension des allocations chômage après 2 refus d’une offre d’emploi, y compris si les emplois proposés étaient à un salaire bien inférieur à celui perçu antérieurement et très éloignés géographiquement. Donc la pression est déjà énorme et les mécanismes existent déjà pour forcer les personnes privées d’emploi à accepter n’importe quoi.
C’est aussi « oublier » que les cadres étant peu au chômage, leurs cotisations représentent 42% des ressources du régime et leurs allocations comptent seulement pour 15% des dépenses. La dégressivité et le plafonnement des allocations des cadres dégagera donc peu d’économies. Par contre, les chiffrages de l’UNEDIC démontrent que mettre à contribution les cadres dirigeants et instaurer des cotisations chômage sur la part des salaires supérieurs à 13 500€ permettrait de dégager 700 millions d’euros de recettes supplémentaires et concernerait d’abord les grandes entreprises qui concentrent les plus hauts salaires.
L’enjeu, c’est la conception même du régime d’assurance chômage et cela concerne l’ensemble des salariés.
En plafonnant les allocations, on passe d’un régime donnant droit au maintien du niveau de vie des salariés à un système de filet de sécurité minimum avec des indemnités plafonnées et conditionnées. Résultat : pour maintenir leur niveau de vie, celles et ceux qui en ont les moyens financiers seront renvoyés vers les assureurs. On passe ainsi de droits acquis par les cotisations et dus aux salariés à des aides sociales consenties au nom de la solidarité nationale et devant être « méritées » donc conditionnées. Cadres, retraités ou fonctionnaires, les plus gros contributeurs seront aussi ceux qui bénéficieront le moins du système. C’est ainsi que l’on organise le « ras le bol fiscal » et que l’on fabrique l’« assistanat ». Rien de tel pour diviser le salariat.
Cadres, nous refusons de servir de boucs émissaires et de poissons pilotes pour déstructurer le régime. Nous voulons continuer à financer et bénéficier d’un système de protection sociale solidaire ! Salariés, nous signons cette pétition pour défendre notre modèle de protection sociale solidaire, qui protège mieux les plus démunis parce qu’il est financé et bénéficie par l’ensemble du salariat.
Pétition soutenue par :
Sophie Binet et Marie-José Kotlicki, cosecrétaires générales de l’UGICT-CG
François Hommeril, président de la CFE-CGC et Jean-François Foucard, Secrétaire National Emploi-formation de la CFE-CGC, négociateur assurance chômage