Les protestations contre le projet de réforme des retraites révèlent nos crispations autour de la question du travail et de la crise de son sens. A-t-on renoncé à faire du travail le lieu de l’accomplissement de soi ? Voir l’article sur France Culture.
La réforme des retraites ou le travail sans fin
lundi 24 juin 2019, par Jean-Marie Harribey
Dans sa déclaration de politique générale le 12 juin 2019, devant l’Assemblée nationale, le Premier ministre, Édouard Philippe, a confirmé le projet de réformer le système de retraites avant la fin de l’année. On le savait déjà, le gouvernement entend changer de fond en comble le système en instaurant un régime par points applicable à tous. Comme l’accumulation de points se fera sur l’ensemble de la carrière professionnelle de chacun, il est impossible d’échapper à une baisse des pensions, surtout pour ceux et celles qui auront eu des parcours de précarité, de chômage, de temps partiel, etc. Cette baisse des pensions individuelles se fera d’autant plus que la part des pensions dans le PIB est figée pour toujours autour du pourcentage actuel de 13,8 % et que les pensions ne seront indexées au mieux que sur les prix et non pas sur les salaires et sur l’évolution de la production.
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Burn-out: “il y a un gros problème de management à la française”
INTERVIEW – Patrick Légeron, psychiatre fondateur du cabinet Stimulus, est coauteur du rapport de l’Académie nationale de médecine sur le burn-out, publié en 2016. Selon lui, “ce n’est pas le changement qui génère le burn-out, c’est la non prise en compte de l’humain dans sa mise en oeuvre”.
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Heureux qui comme “Moi, Je”
“Le culte du bonheur créé de nouvelles hiérarchies émotionnelles où ceux qui râlent, ceux qui sont en colère sont “pathologisés”.
(Eva Illouz)