Le gouvernement présentera la réforme de l’assurance-chômage le 17 juin. Au menu : bonus-malus sur les cotisations chômage patronales pour freiner l’abus des contrats courts, dégressivité des allocations pour les hauts revenus mais aussi durcissement des conditions d’accès à l’indemnisation. Il faudra avoir travaillé l’équivalent de six mois durant les 24 mois précédents au lieu de quatre mois durant 28 mois actuellement.
La suite sur le site des Échos.
Intelligence artificielle et éthique ne font pas (encore) bon ménage
42 pays se sont engagés cette semaine sur des principes pour éviter les risques de dérive liés à l’intelligence artificielle. Rien de contraignant, alors que les risques de dérives sont immenses et les acteurs privés et publics souvent de mauvaise foi. Sur qui compter ?
Burn-out: “il y a un gros problème de management à la française”
INTERVIEW – Patrick Légeron, psychiatre fondateur du cabinet Stimulus, est coauteur du rapport de l’Académie nationale de médecine sur le burn-out, publié en 2016. Selon lui, “ce n’est pas le changement qui génère le burn-out, c’est la non prise en compte de l’humain dans sa mise en oeuvre”.
La suite.
E-administration : le Défenseur des droits dénonce un « véritable recul »
Au-delà des problèmes liés à la « fracture numérique », le Défenseur des droits s’inquiète des nombreux dysfonctionnements entourant les services publics numériques. L’institution demande notamment aux pouvoirs publics de toujours proposer une alternative aux démarches dématérialisées.
La suite.
BILAN recours classification
#BalanceTaClassif, #BilanCPLRC
Les dés étaient pipés d’avance !
# Douze séances pour un piètre résultat
Bien que n’ayant pas signé l’accord classification, la CGT au travers de ses représentant-e-s à la CPLRC, a déployé toute son énergie pour rencontrer les collègues, les écouter, s’approprier leurs dossiers, monter pour chacun d’eux une stratégie de défense vis-à-vis de la Direction.
Nous sommes bien évidemment heureux que ce travail ait abouti favorablement pour 17 de nos collègues, mais tellement déçus pour les 41 dossiers qui n’ont pas obtenu gain de cause.
Le BILAN : 41 avis partagés (OS pour et Direction contre) et 17 avis favorables unanimes.
99 salariés de la DSI avaient entamé la procédure de recours à partir du 1er juillet 2018 tel que prévu par l’accord classification.

Malgré les pressions subies par la ligne managériale pour les décourager, 58 collègues sont allés jusqu’en CPLRC pour tenter de faire reconnaître leur emploi, en adéquation avec leurs activités. Alors que pour l’ensemble des 58 dossiers en recours, les activités majoritaires correspondaient à l’emploi demandé, les représentants de la Direction se sont livrés à des interprétations rocambolesques en fonction des différents cas. Soit « le salarié ne réalisait pas la totalité des activités de l’emploi », soit « il ne les réalisait pas de manière transverse », soit « il ne les réalisait pas assez en profondeur ». Bref un argumentaire téléguidé, auquel par moment eux-mêmes ne semblaient pas y croire !
Malgré le changement de DRH intervenu en décembre et toute la bonne volonté à nous écouter et à revoir avec la ligne managériale les dossiers, l’acharnement et l’égocentrisme de certains directeurs ont eu raison des 41 dossiers dont le recours a été refusé.
Au fil des séances, nous avons vite compris les 2 règles principales du repositionnement classification à la DSI :
– Un repositionnement en fonction de l’ancien coefficient et non des activités.
– Un repositionnement en fonction de l’organisation dans laquelle on exerce les activités.
Beaucoup d’architectes, ingénieurs et chefs de projet sont victimes des paliers 1 et 2 de la réorganisation. La Direction leur avait pourtant promis que le passage en pôle de compétences ne remettrait en cause ni leurs activités ni leur emploi. Ils se retrouvent aujourd’hui déclassifiés en analyste métier, chargé d’ingénierie technique ou chargé de relations utilisateurs. Des architectes ou ingénieurs diplômés et recrutés ces dernières années sur ces libellés d’emploi, contrat de travail à l’appui, ont été déclassifiés parce que leur coefficient d’embauche était inférieur à l’amplitude de l’emploi dans la nouvelle classification.
Au-delà de l’incompréhension, cette situation est ressentie par les agents concernés comme un désaveu, une humiliation. Cette forme de maltraitance génère une démotivation, qui pour les plus jeunes et les plus diplômés se traduira par des départs, et pour les plus anciens par des Risques Psycho Sociaux.
Même à la DG, qui n’est pas un exemple en soi, les salariés qui étaient en possession d’un document officiel de type fiche de paie, contrat de travail ou avenant au contrat de travail se sont vus corrigé leur positionnement sans avoir à saisir la CPLRC.
#Un scénario de transposition bien anticipé depuis le palier 1
Dès que le nouveau référentiel des métiers est apparu et que les premiers projets de classification sont sortis, la Direction de la DSI a vite compris qu’il risquait d’y avoir des soucis avec le positionnement de la ligne managériale devenu une filière à part entière. Trois catégories de managers (management de proximité, management intermédiaire et management supérieur) avec pour le management de proximité une amplitude limitée qui aurait placé nos N-3 hors amplitude.
La Direction a donc négocié avec la DG pour ne pas avoir de managers de proximité à la DSI mais uniquement du management intermédiaire et supérieur, déplafonnant ainsi la carrière des N-3 à 450 et N-2 à 525.
Bien entendu, tant mieux pour nos collègues managers dont le déroulement de carrière été déplafonné, mais malheureusement, avec la DG c’est du donnant-donnant. Il fallait bien reprendre de la main gauche ce qu’elle avait concédé de la main droite.
Voilà donc peut être l’explication pour laquelle une partie des architectes ont été déclassés Ingénieurs ou Analyste métier, une partie des ingénieurs déclassés en chargés d’ingénierie technique, chargés de test, concepteur développeur, une partie des chefs de projets en chargés de relations utilisateurs.
Pour tous les collègues dont le recours n’a pas abouti en CPLRC saisissez la CPNC tel que prévu par l’accord classification.
La CGT vous accompagnera dans cette démarche si vous le souhaitez.
Reprendre le travail après un burn-out, un long cheminement émotionnel
Le burn-out, en lien avec un stress chronique et parfois aigu, se traduit par une grande fatigue émotionnelle, un cynisme vis-à-vis de son activité et une dilution du sentiment d’accomplissement au travail. Le syndrome d’épuisement professionnel se manifeste en conséquence à la fois par une érosion de l’engagement (en réaction à l’épuisement), une érosion des sentiments (à mesure que le cynisme s’installe) et une érosion de l’adéquation entre le poste et le travailleur (vécu comme une crise personnelle).
Quelle vie en entreprise après l’affaire France Télécom ?
De 2007 à 2010, une vague de suicides à France Telecom a révélé les dysfonctionnements d’un management dur, dont s’ouvre cette semaine le procès. Analyse de ces violences et des enseignements qui ont pu en être tirés.
Le 19 mars, l’hiver, c’est fini ! Place au printemps !
Exonération de la taxe d’habitation, négociation sur l’assurance chômage, déploiement du management par le ratio économique, question de la hausse du pouvoir d’achat…
Depuis plusieurs mois, gouvernement et patronat mènent de concert un « cadre bashing », une véritable campagne de dénigrement médiatique.
Est-ce que ce « cadre bashing » apporte de réelles réponses en termes d’améliorations des conditions de travail, de hausse des salaires, d’accès à des services publics de qualités et de proximité, de lutte contre le chômage ?
Pour les Ingés Cadres Techs CGT c’est clairement NON, et voici quelques raisons de se mobiliser le 19 mars 2019.
Pôle Emploi : quelle efficacité 10 ans après la fusion ANPE/Assedic ?
Tandis que syndicats, organisations patronales et gouvernement ne parvenaient pas à se mettre d’accord sur la réforme de l’assurance chômage, le députe LR, Stéphane Viry, remettait, la semaine dernière, un rapport sur Pôle emploi. La suite.
Des lettres types gratuites et personnalisables sur Service-public.fr
Demande de congé parental dans le secteur privé ou dans la fonction publique, notification de départ à la retraite du salarié, lettre de démission du salarié, attestation d’hébergement ou encore attestation sur l’honneur. Vous avez besoin de rédiger une lettre ou une attestation pour effectuer une démarche ? Savez-vous que vous pouvez utiliser des lettres types gratuites et personnalisables depuis Service-public.fr ?